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Fidel Castro Ruz, Nations Unies, défense, souveraineté, Cuba, paix mondiale

La position historique et actuelle de Cuba


Le 26 septembre 1960, pour la première fois, le Commandant en Chef Fidel Castro Ruz prononça un discours vibrant qui marquerait l’histoire à l’Assemblée Générale des Nations Unies. Vêtu de son uniforme de guerrilleur, il se rendit là-bas pour mener l’une de ses batailles majeures pour la défense et la souveraineté de Cuba, ainsi que pour la paix mondiale.

C’est à environ trois heures de l’après-midi que commença son intervention, et il fut emphatique : “Parlons clairement.” Habillé en vert olive, le leader charismatique fit résonner sa voix dans les murs de l’assemblée jusqu’à 20h15.

Il attira tellement l’attention des représentants de la communauté internationale réunis dans le plénière du bâtiment de l’ONU qu’il fut interrompu une trentaine de fois par les ovations des délégués à l’Assemblée Générale.

Ce jour-là, grâce à la voix de ce leader bien-aimé, les vérités de Cuba se firent entendre dans le monde entier. “On parle du désir universel de paix, qui est le désir de tous les peuples et, par conséquent, le désir aussi de notre peuple, mais cette paix que le monde désire préserver est la paix que nous, Cubains, n’avons pas connue depuis longtemps”, affirma-t-il.

En relisant le texte, alors que la Palestine subit un génocide interminable sous l’agression d’Israël et que les États-Unis menacent la paix au Venezuela, il est évident que les sujets abordés par Fidel demeurent d’actualité.

Depuis ce jour, il avertit : “Les guerres, depuis le début de l’humanité, ont été provoquées principalement par une raison : le désir de certains de dépouiller d’autres de leurs richesses. Que disparaisse la philosophie du dépeçage, et la philosophie de la guerre disparaîtra ! Que disparaissent les colonies, et que cesse l’exploitation des pays par les monopoles, et alors l’humanité aura atteint une véritable étape de progrès !”

Dans sa revendication pour la paix et le désarmement, il souligna : “Il faut démasquer ceux qui profitent de la guerre, ceux qui s’enrichissent grâce à elle. Il faut ouvrir les yeux du monde et lui montrer qui sont ceux qui négocient avec le destin de l’humanité, ceux qui tirent profit du danger de la guerre, surtout lorsque celle-ci peut être si effroyable qu’il n’y aura plus d’espoir de libération ou de salut pour le monde.”

Fidel se remémora les longues années de lutte des Cubains pour atteindre leur véritable indépendance, comment la nation devint une colonie des États-Unis et la situation rencontrée par les rebelles après le triomphe de la Révolution.

Il expliqua l’importance de la Loi de Réforme Agraire, déclarant : “Sans la réforme agraire, notre pays n’aurait pas pu faire le premier pas vers le développement. Et en effet, nous avons fait ce pas : nous avons procédé à une réforme agraire. Était-elle radicale ? C’était une réforme agraire radicale.”

Il fit mention des constantes menaces du gouvernement américain contre l’île, citant les bombardements des sucreries et les plans terroristes émanant des États-Unis, ainsi que les tentatives de Cuba pour faire condamner ces actes à l’Organisation des États Américains (OEA).

Le Commandant en Chef a détaillé devant les participants les actions entreprises par le gouvernement révolutionnaire pour transformer la réalité du pays et exposa son objectif d’éradiquer l’analphabétisme, “avec l’ambition d’enseigner à lire et à écrire à chaque dernier analphabète dans l’année à venir”.

Il insista sur la disposition constante du gouvernement cubain à discuter de ses problèmes avec celui des États-Unis, tout en soulignant que cette administration n’avait jamais voulu aborder ses problèmes avec l’île et se consacrait à promouvoir l’organisation de mouvements subversifs à son encontre.

Il souligna les dangers liés à l’existence de la base navale de Guantanamo : “Et cette inquiétude de notre part grandit de jour en jour, en raison de l’agressivité croissante et des symptômes alarmants.”

Il démontra également le soutien du gouvernement cubain à l’admission de la République Populaire de Chine à l’ONU. “Nous voulons ici exposer que c’est réellement une négation de la raison d’être des Nations Unies et de leur essence que de ne même pas aborder ce problème ici. Pourquoi ? Parce que c’est la volonté du gouvernement des États-Unis. Pourquoi l’Assemblée des Nations Unies devrait-elle renoncer à son droit de discuter de ce problème ?”

Dans son discours, Fidel a réaffirmé clairement la position de Cuba : “Nous sommes, enfin, avec toutes les nobles aspirations de tous les peuples. Voilà notre position. Nous sommes et serons toujours avec tout ce qui est juste : contre le colonialisme, contre l’exploitation, contre les monopoles, contre le militarisme, contre la course à l’armement, contre le jeu de la guerre. Contre cela, nous serons toujours. Telle sera notre position.” (Texte et photo: ACN)


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