Des journées de travail intenses et des sacrifices marquent la production de sucre dans notre pays, une industrie qui, même si elle n’atteint pas les rendements d’il y a quelques décennies, représente l’identité des Cubains.
Traditionnellement, la période de novembre à avril demande un engagement considérable de la part des ouvriers du sucre, depuis la coupe de la canne, jusqu’à l’écrasement et le raffinage du sucre, chaque étape nécessitant habileté et un travail d’équipe important.
Dans l’industrie sucrière, des journées de 12 heures sont courantes, avec pour objectif de maximiser la campagne hivernale afin de contribuer au développement économique de la province.
Par exemple, l’Entreprise Cañera Cándido González Morales, située à Santa Cruz del Sur, la seule de son genre dans le pays, prévoit de planter plus de 148 hectares de cette graminée pendant la saison d’hiver.
D’autre part, les hommes et les femmes consacrés à la production de sucre mettent en œuvre des innovations pratiques pour améliorer la qualité de la canne qui sera ensuite transformée, tout en maintenant le bon fonctionnement des machines utilisées lors du broyage.
La nécessité de moderniser les usines sucrières, qui donnerait un coup de fouet très appréciable à l’industrie, est aujourd’hui compromise par l’impossibilité d’obtenir des ressources à l’étranger, en raison du blocus des États-Unis sur Cuba.
Malgré cela, les travailleurs du secteur ne se découragent pas face aux difficultés, avec pour objectif de respecter les objectifs fixés chaque année. Les producteurs de sucre fournissent un effort supplémentaire pour contribuer au développement économique du pays. (Roger Ariel Díaz Sánchez/Radio Cadena Agramonte) (Photo: Internet)