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Venezuela, Donald Trump, opérations, CIA, guerre multiforme

Venezuela rejette l’autorisation de Trump pour les opérations de la CIA sur son territoire


Moscou, 16 octobre – Le gouvernement du Venezuela a rejeté ce mercredi les déclarations du président américain, Donald Trump, dans lesquelles il a admis avoir autorisé des opérations clandestines de la CIA sur le sol vénézuélien.

La République Bolivarienne du Venezuela condamne les déclarations bellicistes et extravagantes du président des États-Unis, qui admet publiquement avoir accordé des autorisations pour agir contre la paix et la stabilité du Venezuela, selon un communiqué diffusé par le ministre des Affaires étrangères, Yván Gil, sur son canal Telegram.

Le texte souligne que cette affirmation sans précédent constitue une violation grave du droit international et de la Charte des Nations Unies, et impose à la communauté internationale de dénoncer ces déclarations manifestement excessives et inconcevables.

Caracas a qualifié d’extrême alarme l’utilisation de la CIA, ainsi que les déploiements militaires annoncés dans les Caraïbes, considérant que ces actions constituent une politique d’agression, de menace et de harcèlement contre le Venezuela, visant à légitimer une opération de changement de régime dont l’objectif serait de s’approprier les ressources pétrolières vénézuéliennes.

Précédemment, le président Nicolás Maduro avait condamné les tentatives de renversement de gouvernements par la CIA, compte tenu de l’historique sanglant accumulé dans la région. “Non aux coups d’État orchestrés par la CIA, qui nous font tant penser aux 30 000 disparus lors des coups d’État en Argentine, au coup d’État de Pinochet, et aux cinq mille jeunes assassinés ou disparus. Jusqu’à quand les coups d’État de la CIA ! L’Amérique Latine ne les veut pas, ne les a pas besoin et les rejette”, a-t-il déclaré.

En réponse à l’argument avancé par Trump pour autoriser la CIA à agir sur le sol vénézuélien, selon lequel ce pays d’Amérique du Sud aurait vidé ses prisons pour envoyer des migrants vers les États-Unis, les autorités vénézuéliennes ont averti que ces propos visaient à stigmatiser la migration vénézuélienne et latino-américaine, nourrissant des discours xénophobes et dangereux.

Pour conclure, le Venezuela a annoncé qu’il avait formellement déposé une plainte concernant ces faits lors d’une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de la Communauté d’États Latino-Américains et Caribéens (Celac) qui a eu lieu ce jour-là, et a indiqué qu’il fera de même le 16 octobre auprès du Secrétariat Général et du Conseil de Sécurité de l’ONU, où il demandera une nouvelle fois des comptes à Washington et exigera l’adoption de mesures urgentes pour empêcher une escalade militaire dans les Caraïbes.

Aggression des États-Unis dans les Caraïbes

Actuellement, Washington mène des actions militaires et des bombardements dans les eaux proches du territoire vénézuélien, sous prétexte — sans preuves ni fondements — de lutter contre les cartels de la drogue. Caracas a qualifié ces actions d’agression et a remis en question la véritable motivation de ces opérations. De plus, en août dernier, les États-Unis ont déployé un large contingent militaire dans la région.

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, affirme que son pays est victime d’une guerre multiforme orchestrée depuis les États-Unis. L’État vénézuélien, a-t-il réaffirmé, subit une agression armée visant à imposer un changement de régime et un gouvernement fantoche, dans le but de s’approprier le pétrole, le gaz, l’or et toutes les ressources naturelles.

De nombreux dirigeants mondiaux et régionaux considèrent également qu’il n’existe aucune preuve étayant l’accusation américaine contre le chef de l’État. (RT) (Photo: Internet)


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