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Cuba, arbovirus, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, scientifiques, santé, syndrome fébrile, ralentissement

La situation épidémiologique reste complexe


La Havane, 2 décembre - La situation actuelle des arboviroses a une nouvelle fois été au centre de la rencontre de cette semaine entre le Premier secrétaire du Comité central du Parti et Président de la République, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, et des experts et scientifiques en matière de santé. Lors de cette réunion, il a été rapporté une diminution de 2,4 % des cas de syndrome fébrile non spécifique au niveau national, bien que cette tendance ait connu un ralentissement par rapport à la semaine précédente.

Malgré cette réduction généralisée des rapports, sept provinces enregistrent une augmentation, notamment à Las Tunas, Holguín, Pinar del Río, Mayabeque, Granma et Sancti Spíritus, avec une attention particulière sur les trois premières, a précisé la docteure Carilda Peña García, vice-ministre de la Santé publique.

Modérée par le ministre de la Santé, le docteur José Angel Portal Miranda, la discussion a également été marquée par l’intervention du docteur en sciences Raúl Guinovart Díaz, expert en mathématiques et directeur de la recherche scientifique à l’Université de La Havane. Il a souligné que, selon l’analyse prédictive par région et au niveau national, le comportement des arboviroses dans les semaines à venir sera défavorable.

Dans un aparté avec la presse, Guinovart Díaz a expliqué qu’en plus des actions de contrôle des vecteurs, cette période de l’année, marquée par une baisse des températures, serait propice à la réduction de l’infestation par le moustique Aedes aegypti.

Cependant, il a averti que le moustique cherchera désormais refuge dans des lieux plus chauds, en particulier à l’intérieur des foyers. Il est donc essentiel que la population renforce les mesures préventives à domicile, notamment en éliminant les potentiels sites de reproduction.

Précédemment, la docteure Carilda Peña García a indiqué que la transmission du dengue maintenait le même comportement que la semaine précédente. La maladie est recensée dans 14 provinces, 43 municipalités et 51 zones de santé.

Concernant le Chikungunya, elle a signalé une diminution au cours des trois dernières semaines, avec une baisse de 25,9 % dans la dernière période, où sur cinq mille 716 nouveaux cas fébriles, cinq mille 409 ont été déclarés suspects et 307 ont été confirmés.

À ce jour, 38 342 cas de Chikungunya ont été recensés, dont 37 101 suspects et 1 241 confirmés. Ces cas sont répartis sur les 15 territoires du pays, concentrés dans 113 municipalités et 199 zones de santé. En ce qui concerne l’Oropouche, aucun cas n’a été reporté la semaine dernière, le dernier cas confirmé remontant au 26 septembre.

Sur la situation des infections respiratoires aiguës (IRA), la vice-ministre de la santé a rapporté une diminution au cours des cinq dernières semaines.

Au cours de la semaine qui vient de s’écouler, elle a indiqué une baisse de 2,4 % par rapport à la semaine précédente, avec moins de 893 consultations médicales pour cette raison. Toutefois, elle a précisé qu’une période de hausse des IRA est à prévoir.

Ce corridor endémique ne se trouve pas en zone épidémique, a-t-elle affirmé, mais un certain nombre de virus circulent et de cas doivent nous alerter.

La spécialiste a présenté de nouveaux éléments sur la surveillance de la COVID-19, notant qu’en octobre, seulement 13 cas ont été diagnostiqués. Depuis le début de l’année, 3 407 analyses ont été réalisées pour la COVID-19, dont 1 896 par PCR et 1 511 par antigène. La surveillance est maintenue, les ressources sont disponibles et aucune variation de la souche Omicron ni des sous-variantes actuellement en circulation n’a été constatée.

En commentant les données fournies par les autorités du Minsap, Díaz-Canel a insisté sur la nécessité de continuer à fournir à la population toutes les informations, avec transparence et en diversité, de manière quotidienne.

Concernant l’utilisation de nouvelles technologies pour le contrôle des vecteurs, particulièrement pour le moustique Aedes aegypti, des spécialistes de l’IPK ont approfondi des techniques telles que l’insecte stérile par irradiation, la modification génétique (transgéniques) et l’utilisation de bactéries infectant le moustique, afin de réduire ou d’éliminer sa population.

Ces techniques sont validées et promues par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) et ont connu un développement significatif dans plus de 20 pays, avec le Brésil en tête dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes. (Granma) (Photo: Internet)


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