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Agence centrale de renseignement (CIA), Donald Trump, États-Unis, Médias, Venezuela

Washington a autorisé des opérations clandestines de la CIA au Venezuela


États-Unis, 16 octobre – L’administration du président américain Donald Trump aurait secrètement autorisé la CIA à mener des opérations clandestines au Venezuela dans le but de renverser le président Nicolás Maduro, a révélé ce mercredi le journal The New York Times, citant des sources officielles.

Selon des fonctionnaires américains interrogés par le média, cette autorisation présidentielle permettrait à la CIA d’agir contre le gouvernement vénézuélien tant sur le sol national qu’en mer des Caraïbes.

Ce mercredi, le président Donald Trump a confirmé cette révélation en affirmant avoir donné cette autorisation pour “deux raisons”. Premièrement, il pense que le Venezuela a “vidé ses prisons vers les États-Unis”. Toutefois, selon lui, les criminels sont arrivés dans son pays en raison d’une “politique de frontière ouverte”.

“Beaucoup de pays l’ont fait, mais pas comme le Venezuela”, a souligné le président lors d’une conférence de presse.

La seconde raison, a-t-il ajouté : “Nous avons beaucoup de drogues venant du Venezuela. Et bon nombre de ces drogues passent par la mer.”

Lors de son allocution depuis la Maison Blanche, Trump a également évoqué la possibilité d’ordonner des attaques terrestres contre le Venezuela.

“Je ne veux pas le dire exactement, mais nous avons définitivement en vue la partie terrestre en ce moment”, a déclaré le président lors de la conférence de presse. “Nous avons déjà agi par mer, maintenant nous allons agir par terre”, a-t-il affirmé en parlant du narcotrafic.

Pour justifier cette éventuelle action, il a mentionné que les forces américaines n’avaient “pas trouvé un seul bateau depuis quelques jours”. Cela, malgré le fait qu’il a lui-même informé mardi d’une “attaque cinétique” contre une supposée ‘narcolancha’, qui a fait six morts.

Depuis septembre dernier, des forces militaires américaines ont attaqué de petits bateaux dans les eaux des Caraïbes, près du Venezuela, en prétendant qu’il s’agissait de ‘narcolanchas’ destinées aux États-Unis. Selon leurs propres données, avec la dernière opération, le nombre de personnes tuées en mer atteindrait 27.

En août dernier, les États-Unis ont déployé un large contingent dans les eaux des Caraïbes, à proximité du territoire vénézuélien, et réalisent actuellement des actions militaires et des bombardements dans la région sous prétexte — sans preuve ni fondement — de lutter contre les cartels de la drogue.

Caracas a qualifié ces actions d’“agression” et a remis en question la véritable raison des opérations. Le président Maduro a dénoncé que le Venezuela est confronté à “une guerre multiforme” orchestrée par les États-Unis, visant à instaurer un “gouvernement fantoche” et à s’approprier les ressources naturelles du pays.

En réponse, le gouvernement vénézuélien a activé des manœuvres défensives. Le 17 septembre, l’“Opération Caraïbe 200” a été lancée sur l’île de La Orchila, accompagné d’exercices militaires avec des miliciens et de déploiements dans plusieurs États.

Divers dirigeants mondiaux et régionaux ont remis en question l’absence de preuves soutenant les accusations de Washington contre le président vénézuélien.

L’historique de la CIA en Amérique Latine inclut des opérations similaires. En 1954, l’agence a orchestré le renversement du président guatémaltèque Jacobo Árbenz. En 1961, elle a soutenu l’invasion manquée de la Baie des Cochons à Cuba et a fourni des armes aux responsables de l’assassinat de Rafael Leónidas Trujillo en République Dominicaine. Elle a également participé au coup d’État au Brésil (1964), à des actions contre Che Guevara en Bolivie, au renversement de Salvador Allende au Chili (1973) et à la guerre clandestine contre le gouvernement sandiniste au Nicaragua dans les années 1980. (Texte et Photo: Cubadebate)


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