Radio Cadena Agramonte emisiora de Camagüey
Ramallah, 20 octobre – L’armée israélienne a tué 97 Palestiniens et en a blessé 230 autres dans la bande de Gaza depuis le début de la trêve, le 10 octobre, ont dénoncé aujourd’hui les autorités de ce territoire.
Dans un communiqué, le Bureau de Presse du Gouvernement a affirmé que les Forces Armées d’Israël (Tsahal) avaient commis 80 violations depuis lors, dont 21 hier, lorsque plus de 40 personnes ont perdu la vie lors d’une vague d’attaques.
“L’occupation a commis 80 violations documentées depuis la déclaration du cessez-le-feu, en flagrante violation du droit international humanitaire”, a souligné l’institution.
Elle a détaillé que les violations incluent le tir direct sur des civils, des bombardements, des attaques délibérées et l’arrestation de civils.
Dans ces actions, les militaires ont utilisé des véhicules blindés, des tanks, des avions de guerre et des drones, chargés d’effectuer des attaques ciblées contre des objectifs précis.
Ces violations “ont été observées dans toutes les gouvernorats de la bande de Gaza sans exception, ce qui confirme que l’occupation (Israël) n’a pas l’intention de cesser son agression et continue sa politique de tuer et de terroriser notre peuple”, a estimé le communiqué.
La Tsahal a admis ces derniers jours avoir tué plusieurs Palestiniens dans l’enclave côtière en affirmant qu’ils s’étaient approchés de ce qu’on appelle la ligne jaune, la zone de repli militaire sur le territoire.
Le 10 octobre dernier, un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur entre le Mouvement de Résistance Islamique (Hamas) et Israël, incluant un échange de prisonniers, un retrait partiel de l’armée et l’entrée de l’aide humanitaire sur le territoire comme première phase de l’engagement.
À présent, les deux parties, avec la médiation de plusieurs pays, doivent entamer la seconde phase du dialogue, qui comprend des sujets tels que la gouvernance de Gaza et les armes du Hamas, que le groupe a refusé de remettre, malgré l’insistance du président américain Donald Trump et du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Ce dimanche, la trêve a failli éclater à la suite d’une attaque de miliciens contre des troupes israéliennes déployées dans le sud de la bande, entraînant la mort de deux soldats, après quoi Netanyahu a accusé le Hamas.
Le groupe islamiste a nié toute participation à l’incident et a affirmé qu’il était engagé envers la trêve en cours.
En réponse, les Forces Armées ont lancé une vague de bombardements contre des dizaines de sites sur le territoire, faisant plus de 40 victimes. (Texte et photo: PL)
