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Gaza, États-Unis, Israël, génocide

La paix n'arrive pas à Gaza


Alors qu’un responsable américain déclare à Reuters que les États-Unis présenteront aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU et à leurs partenaires au Moyen-Orient le connu « Plan de paix de Trump pour Gaza », un article publié par la BBC met en lumière la situation extrême que vivent les habitants de Gaza ainsi que le contrôle strict exercé par l’armée israélienne dans la région, qui va jusqu’à décider quels journalistes peuvent entrer, quels lieux ils peuvent accéder, et même examiner ce qu’ils publient.

Ainsi, le rapport de la BBC décrit Gaza comme un lieu monochrome, où il ne reste presque rien – pour ne pas dire rien du tout – debout.

Il indique également qu’à proximité de ce qu’on appelle la « Ligne Jaune », cette frontière figurant sur les cartes pour diviser la zone contrôlée par Israël du reste de Gaza, abondent les douilles de projectiles.

Ces informations renforcent l’enquête menée il y a quelques jours par la même chaîne, sur les violations commises par Israël dans les zones précédemment délimitées.

Ce que ces rapports ne disent pas, c’est que ce qui se passe en réalité est une nouvelle reconfiguration de la bande : Israël, à coups de bombes et de massacres, agrandit à nouveau ses frontières. Ou, pour le dire clairement, vole le territoire palestinien par la force et le génocide.

Pendant que Trump et ses responsables présentent des plans de paix incluant l’envoi de troupes internationales dans la région et une reconstruction à la mode hollywoodienne — ou du moins du entrepreneur qui rénove la Maison Blanche, si l’on préfère —, la reconstruction de Gaza est envisagée, ainsi que la mise en place d’une sorte de conseil d’administration qui gouvernerait la zone, dirigé par Trump, ce « roi » qui s’apprête à conquérir le Nouveau Monde.

Mais pendant que tout cela se déroule, les Palestiniens vivent une situation désespérée : sans refuges ni nourriture. Au début de cette semaine, Tess Ingram, porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), a indiqué que le cessez-le-feu était une bonne nouvelle, car les bombes ne tombent plus quotidiennement dans la région. Cependant, elle a ajouté : « Les familles à Gaza continuent de lutter chaque jour pour survivre, et l’infrastructure qui fournissait eau et soins médicaux aux enfants a subi de graves dommages, ce qui complique énormément l’accès à ces services essentiels. »

À cela s’ajoute un approvisionnement alimentaire encore insuffisant, malgré la décision de la Cour internationale de justice qui établit que Israël « a l’obligation » de permettre et faciliter l’aide humanitaire dans la Bande de Gaza, et qu’il doit cesser « d’utiliser la faim » comme « méthode de guerre ».

Il est évident que, pendant que l’empereur se vante de son plan de paix et que beaucoup le considèrent comme la solution définitive, le peuple palestinien continue de mourir. Désormais sans bombes, mais en réponse directe à l’attitude de l’agresseur lui-même, qui bénéficie du soutien de ses alliés de toujours.

De la part des États-Unis, principal fournisseur des bombes tombant sur Gaza, on ne peut attendre une solution qui profite aux Palestiniens. Ce plan, s’il parvient à sortir du spectacle médiatique et à dépasser son rôle de simple écran de fumée, remplira les poches des agresseurs et contribuera encore à l’extermination du peuple palestinien. (Texte et photo: Cubasí)


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