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Cuba, fraternité, étreinte, confiance, difficultés, gratitude

Fraternité : un sentiment qui définit les Cubains


Si un sentiment peut décrire et définir ces jours si intenses et difficiles pour de nombreux Cubains, c’est bien la fraternité. Lorsqu’une main amie devient indispensable, elle arrive sans condition. Lorsque le souffle se transmet à travers un câlin sincère et une aide concrète, la confiance se renouvelle. Quand le temps avance lentement au milieu de tant de difficultés, le plus grand des remerciements est d’être en vie.

Ainsi, nous nous remettons dans l’est cubain, des toits, des murs, des maisons, des lits, des vêtements et d’autres objets matériels que l’ouragan Melissa a emportés lors d’une visite que nous n’aurions pas souhaitée. Dans plusieurs endroits, il n’y a toujours pas d’électricité, la cuisine se fait au charbon, et l’eau potable se fait rare. Et l’enfant ne trouve pas son cahier ni son livre pour retourner à l’école, tandis que ses parents ne peuvent que lui expliquer que la fraternité d’autres personnes est la meilleure des leçons de cette époque.

C’était le même sentiment qui nous a rendus internationalistes et nous a poussés en 1975 à répondre à l’appel de la République Populaire d’Angola pour affirmer une indépendance qui célébrera cette semaine ses 50 ans d’acquisition. Nos relations diplomatiques avec cette nation africaine se sont depuis lors développées selon un principe unique : être frères sans condition, et remplir un devoir fondamental envers l’humanité, entendue comme Patrie, comme l’a rêvé Martí.

En ce mois de novembre, nous sommes également tous engagés dans la Journée Nationale de la Sécurité et de la Santé au Travail, qui a depuis longtemps cessé d’être protocolaire ou formelle pour devenir un guide dans l’objectif de sauver des vies perdues dans des accidents du travail, dus à un manque de moyens de protection ou à des violations de la sécurité. Il existe et existera également un besoin de fraternité pour partager casques, gants, gilets, ceintures, masques et tout ce qui peut prévenir des tragédies au sein de nos collectifs.

Les tâches et les idées abondent pour un seul cœur, dirait un pessimiste. « Mes mains sont tes mains aujourd’hui », répéterait la voix fraternelle. Et c’est certain, la semaine commence sous un engagement renouvelé. (Texte et photo: Trabajadores Digital)


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