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Des modifications législatives projetées pour dynamiser l’investissement étranger à Cuba


La Havane, 26 novembre - La vice-ministre du Commerce extérieur et de l’Investissement étranger de Cuba, Yanet Vazquez, a affirmé que les mesures annoncées pour dynamiser l’arrivée de capitaux étrangers nécessiteront des changements dans la législation relative à l’investissement étranger.

Lors d’une déclaration à la presse nationale dans le cadre de la Foire Internationale de La Havane (FIHAV 2025), elle a expliqué qu’à court terme, un travail est en cours pour modifier le Décret 325, règlement de la Loi sur l’Investissement Étranger, afin de simplifier les démarches et de réduire les délais.

Ces actions pourraient être mises en œuvre en utilisant les possibilités offertes par la loi actuelle 118, a-t-elle précisé.

Cependant, la vice-ministre a souligné que des changements plus profonds seraient validés par une loi sur l’Investissement Étranger, dont le projet est prévu d’être présenté à l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire en décembre 2026.

Un autre point abordé concerne le recrutement, et elle a précisé que, pour l’instant, la sélection du personnel doit continuer à se faire uniquement par l’intermédiaire des entités employeuses autorisées.

Cependant, de manière exceptionnelle, l’accès direct à la main-d’œuvre sera évalué avec les investisseurs étrangers, une demande historique du secteur, a souligné Vázquez.

Elle a également annoncé un décret-loi imminent, actuellement en discussion au Conseil d’État, qui régulera les associations commerciales entre les entreprises d’État et le secteur non étatique.

Ce cadre juridique permettra deux modalités : des contrats d’association économique et la création de sociétés à responsabilité limitée, a-t-elle détaillé.

Concernant les opérations SWAP (échange de dettes contre des actifs), la vice-ministre a été catégorique : « Nous n’allons pas appliquer un ‘shot’ de dette. Nous n’échangeons pas d’actifs contre des dettes ».

À la place, elle a ajouté, il sera proposé de négocier avec des actifs pour créer des entreprises à moyen et long terme qui, en même temps, permettront de réduire les dettes accumulées auprès des entreprises étrangères.

De plus, elle a souligné que dans de telles opérations « nous ne négocions pas la souveraineté », car la projection future des affaires maximise la valeur des actifs cubains.

Ce mardi, le vice-premier ministre et titulaire du Commerce extérieur et de l’Investissement étranger de Cuba, Oscar Pérez-Oliva, a réaffirmé que la nation caribéenne mise sur l’investissement étranger comme un élément « fondamental » du développement économique et social, ainsi que sur la participation de tous les acteurs économiques.

Pour ce faire, il a précisé que des mesures seront prises pour assouplir et accélérer les processus afin de créer un environnement plus favorable à l’investissement étranger et de contribuer au développement de l’économie nationale.

Comme l’a rappelé Pérez-Oliva, un programme gouvernemental est en cours à Cuba pour corriger les erreurs et relancer l’économie, dans un contexte économique complexe incluant les pressions des États-Unis (sanctions et blocage économique, commercial et financier), tout en cherchant à éradiquer les problèmes et les dysfonctionnements internes. (Texte et photo: Cubasí)


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