Par Maria del Carmen Castañeda Varona/Radio Cadena Agramonte
"S’il y a quelqu’un à remercier pour cette nouvelle maison que je vais avoir, c’est la Révolution cubaine". L’expression sortait d’une voix tendre et humaine comme la profession qu’exerce depuis plus de trente ans Bertha Almaguer Pupo, diplômée en soins infirmiers, résidant dans la municipalité de Sierra de Cubitas, au nord de Camagüey.
"J’ai été l’une des victimes de l’ouragan Irma, comme des centaines de personnes ici sur le sol rouge, mais nous n’avons jamais perdu l’espoir que les ressources arriveraient un jour pour commencer à construire notre maison, celle que nous avons perdue à cause d’un effondrement total. Après quelques années d’attente mieux que dans le contexte des activités pour le 69ème anniversaire des assauts aux casernes Moncada et Carlos Manuel de Céspedes, pouvoir avoir mon mari et moi une belle et confortable demeure".
C’est avec une totale satisfaction et un grand merci pour ce beau cadeau qu’il a exprimé : "Je serai toujours redevable à mon pays" et il assure que "malgré le blocus économique, commercial et financier injuste et génocidaire des États-Unis imposé à l’île depuis plus de six décennies, j’ai été témoin de la volonté du gouvernement cubain d’aider les plus nécessiteux, non seulement en matière de logement mais aussi de santé, conquêtes qui se maintiennent malgré les limitations et les adversités".
Il en va de même pour Idelma Guzmán Sánchez, une autre femme qui a vécu de près le soutien des autorités locales dans la construction de son logement, où une brigade de l’Entreprise Provinciale de Maintenance Intégrale (EPIM) dans ce territoire nordique finalise les détails.
"J’ai déjà un toit sûr", déclare-t-elle en pleurant et émue par la qualité de l’œuvre et affirmant être heureuse de vivre dans un pays où l’être humain importe, sans épargner ses efforts, ni craindre la cruauté d’un blocus génocidaire.
"Je ne suis pas étranger à ce qui est fait pour les familles qui, comme moi, ont toujours besoin de la grandeur de la Révolution, même si à 90 milles on prétend briser la volonté et la persévérance de vaincre et je vous garantis qu’elles n’y parviendront jamais". (Photos de l’auteur)