La Havane, 12 juillet - L'Association nationale d'amitié Italie-Cuba a lancé une pétition auprès de l'Union européenne (UE) pour dénoncer l'intensification du blocus économique, commercial et financier criminel imposé à la Grande Île des Caraïbes, et pour attirer l'attention de la communauté internationale sur les effets brutaux de l'inscription de Cuba sur la liste des pays qui soutiennent le terrorisme.
Le document a été soumis aux Nations unies dans le cadre de la clause de l'Examen périodique universel sur la situation des droits de l'Homme dans tous les États membres, a précisé l'organisation de solidarité dans un communiqué.
Conformément au Droit européen, le droit de soumettre le texte à la Commission des pétitions de l'UE a été exercé, dans le but d'alerter les institutions régionales sur l'illégalité et l'extraterritorialité de certaines lois promulguées par le Congrès des États-Unis, en contradiction flagrante avec le Droit international en général, et le Droit européen en particulier.
C'est aussi ce qui s'est passé en France, où l'association Cuba Coopération France (CubaCoop) a appelé ce mois-ci Bruxelles à se positionner comme la capitale de la lutte contre le blocus exercé par les États-Unis contre l'archipel.
L’agence Prensa Latina a cité un message signé par le Premier vice-président de l'organisation française, Miguel Quintero, qui estime que le Sommet des Peuples qui se tiendra les 17 et 18 du mois prochain sera un espace propice pour multiplier les revendications contre cette politique génocidaire appliquée par Washington depuis plus de 60 ans, malgré le rejet mondial qu'elle a suscité.(Texte: Granma)