Paris, 24 août (RHC)- L'association française Cuba Linda a dénoncé aujourd'hui une nouvelle action attribuée au caractère extraterritorial du blocus américain contre l'île : l'annulation de la plateforme de traitement des paiements et des solutions de risque SumUp.
Dans un communiqué, l'organisation, qui promeut les voyages pour le rapprochement des peuples, a déclaré que pour la Fête de l'humanité festival culturel-politique, prévue du 15 au 17 septembre en région parisienne, elle avait demandé ce service pour faciliter la vente de cartes bancaires sur son stand.
Nous avons reçu un terminal, mais nous avons ensuite été contactés pour exiger la restitution du matériel et la résiliation du contrat, conformément à l'article 13 des conditions générales.
Selon l'association créée en 1998, cette clause fait référence à la résiliation du contrat, entre autres raisons, pour éviter la participation à des "activités frauduleuses, telles que le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme ou toute autre activité criminelle".
Le simple fait de nous appeler Cuba Linda suffit à déclencher l'engrenage extraterritorial du blocus américain de la nation antillaise, fondé sur l'accusation aberrante que Cuba est un pays soutenant le terrorisme, a-t-il averti.
En janvier 2021, le président de l'époque, Donald Trump, a de nouveau placé l'île sur la liste unilatérale, une décision maintenue par son successeur à la Maison Blanche, Joseph Biden, sans discussion.
Il s'agit d'une accusation cynique, car elle vient du "pays le plus terroriste de la planète", a-t-elle souligné.
Cuba Linda a rejeté le fait qu'en Europe, malgré l'existence de mécanismes adoptés par l'Union européenne, comme la loi de blocage de 1996, visant à protéger les citoyens, les entreprises et les banques des lois extraterritoriales, on s'incline devant les lois des États-Unis.
Le président de l'association, Didier Lalande, a demandé la levée du blocus économique, commercial et financier contre Cuba et son impact extraterritorial.
Dans ce sens, il a souligné la tenue d'un tribunal à Bruxelles en novembre pour dénoncer le siège de Washington. (Texte: RHC)