La Havane, 15 septembre - Le blocus économique, commercial et financier contre Cuba, qualifié d’illégal et d’inhumain par la majorité des peuples du monde, inexistant seulement pour le classique « aveugle qui ne veut pas voir », est confirmé année après année par les locataires successifs de la Maison Blanche.
L'administration actuelle ne pouvait pas être en reste. En accord avec la politique établie depuis le 3 février 1962 par l'administration Kennedy, le président actuel, Joe Biden, a signé la prorogation, pour une année supplémentaire, de la Loi sur le commerce avec l'ennemi, base du blocus contre Cuba.
Dans le document officiel, le président a exhorté la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, à appliquer cette mesure de sanction contre l'économie cubaine et a souligné que son maintien unilatéral « est d'intérêt national » pour les États-Unis, une aberration qui ne nécessite aucune explication.
Cet acte de guerre impitoyable, conçu pour affamer et réduire à la misère tout un peuple, a été renforcé au fil du temps par d'autres lois étasuniennes, telles que la Loi Torricelli, en 1992, la Loi Helms Burton, en 1996 et la série de mesures émises par la Maison-Blanche sous l'administration de Donald Trump.
Il n'y a pas un Cubain qui ne subisse pas l'impact de cette politique, qui affecte la vie quotidienne de chaque famille. Le blocus est derrière chaque médicament qui fait défaut, la centrale thermoélectrique qui s'est arrêtée, le transport qui manque de pièces détachées, du projet social qui n'a pas pu être mis en œuvre....
Joe Biden, qui a proclamé un jour « être du côté du peuple cubain », vient d'entériner une fois de plus le génocide contre ce peuple. Continuateur de l'hostilité et complice du crime, il a inscrit son nom dans l'histoire d'une politique obsolète, rejetée par la majorité de la communauté internationale. (Texte et photo: Granma)