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Présentation de l’impact des mesures américaines sur le secteur énergétique à Cuba


La Havane, 2 octobre - Les mesures américaines contre Cuba ont un impact négatif considérable sur le système énergétique de l’île, selon un rapport publié aujourd’hui par des médias électroniques.

Le journal numérique Cubadebate aborde ce sujet dans un vaste article qui reflète des données officielles du pays.

La publication indique que le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodríguez Parrilla, a récemment présenté la mise à jour du rapport national sur les effets du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis.

Cette mise à jour couvre la période de mars 2024 à février 2025. Le document révèle l’impact dévastateur que cette politique unilatérale de Washington a sur l’économie cubaine.

Lors de sa présentation, le chef de la diplomatie cubaine a expliqué comment cette politique affecte la vie quotidienne de chaque Cubain, enraye le développement socio-économique de la nation et a souligné l’effet du blocus sur le secteur énergétique.

Selon le rapport, entre mars 2024 et février 2025, le blocus a entraîné des pertes matérielles estimées à 7 556,1 millions de dollars, soit une augmentation de 49 % par rapport à la période précédente.

Cette augmentation est principalement attribuée à la baisse des revenus d’exportation et à la pression financière qui entrave les transactions internationales.

Il a également rappelé que Cuba a de nouveau été inscrit sur la liste infâme des États supposément soutiens du terrorisme, ce qui en fait un pays à risque pour toute transaction, entreprise ou investissement.

Le blocus imposé par les États-Unis à Cuba se compose d’un ensemble de mesures de coercition économique et d’agression qui constituent un comportement genocidaire, visant à asphyxier et immobiliser le pays, ce qui constitue un frein pour le développement socio-économique cubain.

C’est une politique unilatérale qui enfreint toutes les normes du droit international et constitue une violation flagrante des droits de l’homme de tous les Cubains.

À prix courants, les dommages accumulés dus à l’impact de cette politique s’élèvent à plus de 170 677 millions de dollars.

En tenant compte de la valeur de l’or sur le marché international, afin d’éviter les fluctuations du dollar, les pertes accumulées dépassent 2 103 897 000 (plus de 2,1 milliards) de dollars, un chiffre extraordinaire pour toute économie.

Cette situation a particulièrement touché le secteur énergétique.

Le fonctionnaire a fait remarquer qu’il est impossible d’exprimer en chiffres le préjudice émotionnel, l’angoisse, la souffrance et les privations que le blocus génère pour les familles cubaines.

C’est le cas depuis plusieurs générations, puisque plus de 80 % des Cubains sur l’île sont nés après le début de ce blocus.

Il a également donné un exemple : cinq jours de blocus équivalent au financement nécessaire pour réparer certaines centrales thermiques, comme celle d’Antonio Guiteras à Matanzas ou celle de Carlos Manuel de Céspedes à Cienfuegos.

Il a ajouté que, il y a quelques semaines, la centrale thermique de Cienfuegos a directement subi les conséquences du blocus lorsqu’un pays industrialisé, ami de Cuba, n’a pas pu fournir l’assistance technique nécessaire à une réparation.

Cette impossibilité a été justifiée par le fait que l’assistance demandée contenait plus de 10 % de composants américains.

Par ailleurs, cinq jours de blocus, a-t-il souligné, empêchent le financement de la réparation d’une centrale thermique, dont le coût avoisine les 100 millions de dollars.

Il a insisté sur le fait que 12 jours de blocus représentent le budget annuel de maintenance du système électro-énergétique national : 250 millions de dollars, parmi une longue liste de faits et de données pour illustrer l’impact sur le système énergétique.

Il a conclu en affirmant que ces mesures contre Cuba ne sont pas une simple excuse, mais constituent une politique délibérée d’étranglement économique visant à générer du mécontentement social et à affaiblir la souveraineté nationale.

Les 28 et 29 octobre, l’Assemblée générale des Nations Unies examinera le projet de résolution intitulé “Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d’Amérique contre Cuba”. (Texte et photo: PL)


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