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Des scientifiques créent un rein universel compatible avec tous les patients


Moscou, 17 octobre – Une équipe de chercheurs canadiens et chinois a réalisé une avancée majeure dans le domaine de la transplantation rénale en créant un rein ‘universel’ compatible avec tous les patients, quel que soit leur groupe sanguin. Cette découverte a un immense potentiel pour réduire considérablement le temps d’attente pour obtenir des organes de donneurs et sauver davantage de vies, indique un communiqué de l’Université de la Colombie-Britannique, au Canada, qui a participé à l’essai clinique.

Actuellement, les organes de donneurs ne peuvent être transplantés qu’à des personnes ayant un groupe sanguin compatible. Cela est dû au fait que le système immunitaire des receveurs de groupes sanguins différents peut produire des anticorps qui attaquent et détruisent l’organe transplanté. Il existe différents types d’antigènes, comme A et B. Les personnes dont le groupe sanguin est O sont des donneurs universels car leurs globules rouges ne possèdent pas les antigènes A ou B.

L’équipe de scientifiques a réussi à éliminer les antigènes de type A d’un rein donné, le rendant ainsi universel pour les transplantations. Pour cela, ils ont utilisé des enzymes spécialisées qui ont retiré les antigènes de type A de l’organe pour le convertir en type O. Ils l’ont ensuite transplanté à un patient de 68 ans en état de mort cérébrale à Chongqing, en Chine (avec le consentement de la famille), rapporte Nature.

Pendant deux jours, le rein a fonctionné sans signes de rejet. Au troisième jour, certains marqueurs du groupe sanguin sont réapparus, entraînant une légère réaction, mais les dommages étaient beaucoup moins prononcés que ceux d’une incompatibilité typique. Par la suite, les chercheurs ont observé des signes d’implantation de l’organe, concluant ainsi avec succès l’expérience.

« C’est la première fois que nous observons ce phénomène dans un modèle humain », a souligné le biochimiste Stephen Withers, l’un des responsables de l’étude. « Cela nous fournit des informations inestimables sur la façon d’améliorer les résultats à long terme », a-t-il affirmé.

Les scientifiques attendent maintenant l’approbation réglementaire pour mener des essais cliniques pilotes sur des patients vivants. Des résultats positifs pourraient contribuer de manière significative à la lutte contre la pénurie actuelle d’organes de donneurs, qui demeure un problème grave : les patients peuvent attendre des années pour recevoir un organe compatible. (Texte et photo: RT)


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