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Des chiens bleus inhabituels aperçus dans la zone d’exclusion de Tchernobyl


Un phénomène étrange a choqué le public et la communauté scientifique avec l’observation de chiens à pelage bleu brillant dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, a rapporté aujourd’hui le site Science Mail.

Les bénévoles en charge des animaux dans cette zone, qui a été le théâtre de l’un des pires désastres nucléaires de l’histoire en 1986, tentent de déterminer la cause de cette coloration anormale chez les canidés, précise le communiqué.

Ces soignants de l’organisation “Chiens de Tchernobyl”, une branche du Fonds pour un Avenir Propre, ont été les premiers à apercevoir plusieurs chiens avec un pelage bleu inhabituel.

Par la suite, une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre au moins une meute de chiens complètement bleus. Le groupe a remarqué que ces animaux n’avaient pas cette couleur la semaine dernière et a spéculé qu’ils pourraient avoir été en contact avec un type de substance chimique. Malgré leur coloration alarmante, ils ont souligné que les chiens semblaient actifs et en bonne santé.

Depuis 2017, cette organisation s’occupe d’environ 700 chiens, descendants de compagnons abandonnés par les résidents après l’évacuation de 1986. Les bénévoles leur fournissent de la nourriture et des soins vétérinaires chaque année.

Les internautes ont émis l’hypothèse que la teinte bleue pourrait être due à une contamination externe qui pourrait se transférer. Cependant, cet événement souligne une fois de plus la remarquable capacité de la faune locale non seulement à survivre, mais aussi à prospérer dans des conditions de forte radiation.

Les niveaux de radiation dans la zone d’exclusion de Tchernobyl sont de 11,28 millirem, soit six fois supérieurs à la limite permise pour les humains.

La communauté scientifique étudie depuis longtemps les animaux de Tchernobyl, et des recherches récentes mettent en lumière leur nature unique. Une étude de 2023 dirigée par l’écologue Norman J. Kleiman, de l’Université de Columbia, a révélé que les chiens locaux sont génétiquement distincts de leurs homologues en dehors de la zone.

Les scientifiques ont analysé des échantillons de sang de 116 chiens errants, recueillis lors des procédures de stérilisation, et ont découvert environ 400 régions génomiques anormales.

L’étude a identifié 52 gènes qui pourraient être directement liés à l’exposition chronique à la pollution environnementale. Ces mutations génétiques, transmises de génération en génération, ont permis aux animaux de s’adapter à une exposition prolongée à la radiation et aux métaux lourds.

Les scientifiques soulignent que vivre dans de telles conditions adverses oblige les animaux sauvages à subir une évolution accélérée, développant des mécanismes de survie dans un environnement toxique. (PL) (Photo: Source Internet)


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