
Camagüey, 18 novembre.- Melissa a traversé Santiago de Cuba, et les séquelles sont visibles.
Le travail se poursuit, et bien qu’il y ait des progrès, les dommages n’ont pas été entièrement résorbés, malgré la capacité de résilience développée durant ces années difficiles face aux impacts des phénomènes météorologiques et aux graves limitations économiques.
Auparavant, il y a eu Sandy, en 2012, un ouragan de catégorie 2, extrêmement destructeur, lors d’un autre mois d’octobre tragique.
Cependant, les adversités renouvellent constamment la volonté de surmonter les obstacles. Cela se perçoit dans la grande ville orientale, où est également parvenu le long bras solidaire des habitants de Camagüey, qui se sont unis, comme le reste du pays, pour soutenir les sinistrés.

L’électricité ne dissipe pas les ombres qui pèsent sur la ville entière. Les dommages dans ce secteur sont considérables, mais même au milieu de ces difficultés, de longues heures de travail collectif continuent d’émerger, car comme ils aiment le dire: «il faut avancer».
Le chargement solidaire est arrivé lorsque les lumières du jour avaient déjà quitté l’après-midi, mais cela n’a pas été un obstacle, et grâce à des lampes portatives et aux phares des voitures, la précieuse marchandise a été déchargée dans un effort commun.
Cet événement n’est pas passé inaperçu. Les autorités santiagueras, dans leur chaleur habituelle, ont exprimé leur gratitude. Niurka Bell Calzado, responsable du Groupe Politique du Conseil de Défense Provincial, a mentionné que ce geste est une démonstration de l’unité des Cubains en ces temps difficiles.
«Ils sont venus, a-t-elle déclaré, pour partager avec nous ce qu’ils ont, et ce que nous voyons chez les travailleurs de Camagüey, c’est un geste d’amour, de fraternité, et cela nous rend plus forts pour redevenir une ville belle, ordonnée et disciplinée, comme nous l’a demandé un jour le Général d’Armée, Raúl Castro».

Richard Ramírez Arias, membre du secrétariat du Comité Provincial de la Centrale des Travailleurs de Cuba (CTC), a souligné que Melissa n’avait pas pu briser la dignité ni l’espoir des Santiaguerois.
«Chaque caisse, a-t-il affirmé, chaque ressource apportée, porte le cœur d’un Camagüeyano qui pense à vous avec gratitude et affection».
Auparavant, cet exercice noble de solidarité avait déjà commencé avec Granma, lorsque les eaux de la rivière Cauto débordaient de leur lit habituel. Mais l’aide est allée là-bas, et tant qu’il le faudra, elle ira là où c’est nécessaire. Il n’y aura pas d’hésitation. C’est un héritage transmis.
De plus, il ne faut jamais oublier: Santiago… c’est Santiago. (Texte et photos: Gilberto Rodríguez Rivero/Radio Cadena Agramonte)