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Cuba devrait vacciner le monde


La Havane, 2 juin - Dans un article récent, le quotidien The Washington Post a estimé que, pour la prochaine pandémie, il faudrait laisser Cuba vacciner le monde, afin d'éviter une catastrophe comme celle provoquée par la Covid-19, une maladie qui a tué à ce jour plus de 15 000 000 de personnes dans le monde.

La semaine dernière, est-il précisé dans l'article, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est réunie à Genève pour commencer à discuter d'un accord de préparation en vue de prochaines pandémies.

Ils affirment que, bien que les mesures que prendra l'OMS restent inconnues, ils ne recommanderont pas d'alléger les sanctions des États-Unis contre l'industrie biotechnologique nationale de Cuba, qui dispose des moyens de concevoir des vaccins et des traitements de pointe et de les partager avec les pays pour lesquels il est impossible de payer les prix élevés des sociétés pharmaceutiques du premier monde.

Le quotidien qualifie cette position d'erreur et rappelle que Cuba a décidé de partager ses vaccins avec le monde entier malgré tous les obstacles à leur fabrication et à leur certification, parvenant à exporter presque autant de doses de vaccins qu'elle en utilisait sur son territoire, fournissant le Venezuela, le Mexique, le Vietnam, la Syrie, le Nicaragua, la Biélorussie et l'Iran.

Cette attitude est contraire à celle des États-Unis et de l'Europe, sans compter que les pays d'Afrique et d'Asie du Sud, qui ont eux aussi désespérément besoin de vaccins, ont refusé l'aide de Cuba en raison des pressions exercées par le blocus sur l'Île et sur les pays qui refusent de se plier à ces mesures coercitives.

Trois ans après l'arrivée du coronavirus, il est difficile d'accepter le fait que des vies humaines ont été perdues inutilement à cause de mauvaises décisions, mais « il est maintenant temps de se préparer à la prochaine pandémie, de s'orienter vers une distribution plus équitable des technologies médicales », conclut l'article, qui souligne que l'embargo (blocus) des États-Unis ne nuit pas seulement à Cuba, mais « au monde entier ». (Texte: Granma)


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