
États-Unis, 19 décembre - Des chercheurs du Centre National de Recherche Médicale (NMIC) nommé d’après E. N. Meshalkin ont développé et patenté une méthode plus sûre et efficace pour traiter les troubles du rythme cardiaque provenant des cavités inférieures du cœur, les ventrículos.
Les spécialistes proposent d’appliquer des impulsions électriques avec des paramètres spécifiques sur la surface du ventricule, ce qui permet de former un tissu isolant autour du foyer de l’arythmie, indique le texte du brevet.
Le traitement des troubles du rythme ventriculaire consiste à éliminer des zones pathologiques du myocarde présentant un excès de tissu fibreux, résultant de lésions cardiaques congénitales ou acquises.
La méthode principale actuellement utilisée est l’ablation par radiofréquence, qui présente toutefois une profondeur d’impact limitée et peut entraîner une hétérogénéité du tissu et une inflammation.
Une alternative consiste à créer des micropores dans la membrane cellulaire par impulsions électriques, bien que les méthodes précédentes aient présenté des lacunes, telles qu’une tension insuffisante et l’utilisation d’une pince limitante.
« L’objectif de l’invention est d’augmenter la sécurité et l’efficacité de l’ablation du myocarde ventriculaire dans le traitement des patients souffrant de troubles du rythme cardiaque ».
De plus, le texte du brevet souligne qu’il en résulte une ablation efficace de la zone du myocarde ventriculaire en une seule intervention, réduisant le risque de récidive de la maladie à long terme.
Le méthode pour traiter les troubles du rythme ventriculaire consiste en l’ablation du myocarde à l’aide d’un cathéter muni de microélectrodes.
Les médecins appliquent à la couche interne de la cavité ventriculaire un courant électrique haute tension, allant jusqu’à 5 kV, en courtes impulsions (de 1 à 10 microsecondes), avec des pauses de durée équivalente.
Les impulsions sont regroupées en paquets de 10 à 100, et pour un seul foyer d’arythmie, on utilise de 3 à 10 de ces paquets. En conséquence, dans la zone traitée, un tissu fibreux se forme, permettant d’arrêter l’activité électrique anormale qui provoque l’arythmie.
Les scientifiques ont testé la nouvelle méthode sur un groupe de petits cochons.
Les examens post-procédure ont montré que le myocarde ventriculaire dans la zone d’ablation se distinguait du tissu environnant, présentant une structure plus dense que celle du myocarde adjacent. (Texte et photo: Cubasí)